Dans un passage de La violence et le sacré, le philosophe René Girard rappelle le principe selon lequel l'entretien des différences est un facteur de paix entre les individus. Au contraire, l'indifférenciation, qu'elle soit culturelle ou hiérarchique, tend à la guerre généralisée, à la fameuse guerre de tous contre tous dans laquelle notre civilisation est déjà entrée et poursuit de s'enfoncer, guidée par une génération de politiciens progressistes persuadée d'avoir fait le choix de la justice humaine, quand en réalité, elle ne va qu'en désarticulant toujours plus celle-ci, en dépit des signes déjà apparents mais lointains de son erreur.
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