jeudi 18 octobre 2012

Freestyle sur Virgin Lands


 « Ne me demande pas pourquoi je suis tout seul, c'est juste que je ne me mélange pas avec les autistes. Quand je bouge mon uq, c'est pour confirmer mon leadership, ou voler à l'aide d'un village en détresse, laissé pour mort par une armada de fêtards. On dirait un banc de têtards, qui bronzent au soleil, en pleine ivresse, au fond d'une piscine vide. Je suis tatoué au silex, t'es maqué à une gonzesse, qui crucifie l'art sur l'autel de Satan, fait sécher ses billets de 500, entre les orteils de sa tante. Elle fructifie la graisse sur ses hanches, pendant que tu dors à côté d'un trans, d'un mètre 70, qui danse dans un club à la mode des années 90. Queen, tes larmes, verse-les au-dessus de mon barbec', je dois stériliser la scène du crime, avant de repartir chez Virgin, remplacer une gouine qui bosse là-bas par intérim. Mes semelles sont lasse-dég', à force de faire le moonwalk au milieu des ruines ; tant mieux si ça rime, si ça peut aider Eric B & Rakim, ou un inspecteur inquiet, à retrouver des morceaux de pain sous la voiture de Karim. Quand j'étais petit, je balançais des bagnoles de flics sur le dos de Sabine. On est des boules de feu, protège tes lunettes. J'ai encerclé la planète. Fallait bien que quelqu'un se porte volontaire pour atterrir sur cette époque de tapettes, pour y laisser un cratère, là où Playmobil fabrique des agents Smith en plastique, en millions, mais ce sera jamais suffisant, même en laissant tout le parmesan, vu qu'on broie la grande muraille de Chine au-dessus d'une énorme assiette, qui rappelle tes vacances autour du lac Léman. Mec, pour toi, c'est trop tard. Ces flocons de neige sont beaucoup trop consistants. T'as beau avoir 50 assistants, t'auras jamais plus de 32 dents : essaie pas de mordre dedans. Tu travailles sur le trottoir. Le lendemain tu te balades en peignoir. Même dans le noir, tu ferais pas peur à un blanc, entre 4 et 6 ans, devant son miroir, à prier pour arriver un jour au pouvoir. Sérieux faut être complètement maso, ou à quatre au ciseau, contre Steven Seagal qui se promènerait à poil de l'avenue Marceau jusqu'à la place de l'Étoile, à 4 heures du matin, ou encore moins malin, ou Sophie Marceau, pour voler une toile de Pablo sans la remplacer par un tableau beaucoup plus beau... » 

Marot Couperin

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